Les Nouveaux Commerçants
Le dernier commerce :
Il y a tout juste huit ans, fin février 2008 Simone Duruflé fermait le dernier commerce de la commune, un bar-tabac-épicerie, lieu de réunion. L’octogénaire n’a pas voulu faire un nouveau stage de formation de vente de cigarettes, stage obligatoire !!
Depuis, la commune était dépourvue de commerce, sous quelque forme que ce soit.
Les distributeurs de légumes :
Il y a un peu plus de trois ans, un type nouveau de commerce allait voir le jour dans la commune : la vente directe de légumes au distributeur.
Ils sont aujourd’hui trois maraîchers à utiliser cette pratique qui a comme particularité et mérite de supprimer les intermédiaires entre producteur et consommateur.
Les Commerces Ambulants :
Depuis un peu plus de deux mois, le parking de l’église a vu se développer une nouvelle forme de vente, celle de commerçants ambulants. Après les légumes en self-service, l’épicerie ambulante.
C’est tout d’abord Evelyne Portier et son mari qui sont venus installer leur baraque à frites.
» Outre les martotais, ils sont chaque jour très nombreux à s’arrêter aux « feux de Martot ». Certains d’entre eux, prennent leurs frites et s’en vont, d’autres restent sur place, et nous posent des questions sur l’église, la commune, le château. »
Jonathan Abbas pourrait peut-être un jour pouvoir renseigner les automobilistes de passage. En effet, ce jeune qui réside dans la commune, vient de se lancer dans une folle entreprise : épicier ambulant.
« Avec ma moitié, nous avons pensé qu’il était anormal qu’il n’y ait plus de commerce dans le village depuis la fermeture de l’épicerie il y a maintenant huit ans. Nous avons vécu quelques épisodes qui nous ont donné l’idée d’un commerce de proximité. Bien entendu pas question de faire des caddies de courses, mais il n’est pas désagréable de pouvoir se dépanner en pain, ou autres. Dans quelque temps, j’espère pouvoir agrandir mon étal en charcuterie et autre épicerie de détail, mais je compte avant tout suivre les desiderata de la clientèle. Cette clientèle comme pour mon collègue est essentiellement de passage, même si j’ai déjà des clients fidèles ».